Que faire quand on fabrique trop d’oestrogènes ?
On peut utiliser des soins naturels pour freiner le travail des ovaires : traitement homéopathique ou capsule d’huile d’onagre à prendre de la fin des règles aux règles suivantes.
On peut prendre de la progestérone qui va diminuer le flux des règles, limiter la tension dans les seins.
On peut utiliser la pilule : c’est le moyen de plus efficace pour supprimer les désagréments des OPK . Les règles deviennent régulières, indolores, de quantité normale, la peau perd ses vilains boutons, les cheveux graissent moins …mais le problème reviendra tel quel à l’arrêt de la pilule. Et puis, si on veut un enfant , la pilule ce n’est pas le top : il vaut mieux utiliser des moyens non contraceptifs pour améliorer le travail des ovaires !
Dans le syndrome prémenstuel qui est un désagrément lié à un conflit entre les oestrogènes , secrétés en trop grande quantité, et la progestérone , jamais secrétée en quantité suffisante, la mise au repos des ovaires de façon « musclée » par du Lutenyl par exemple, pris 21 jours sur 28 , marche remarquablement bien.
Que faire quand on fabrique peu d’oestrogènes ?
On peut utiliser de la phytothérapie : il existe des oestrogènes dans le soja de Ymea, Gydrelle phyto, Menophytea. Beaucoup de médecins pensent que ces oestrogènes peuvent booster un K du sein, moi, je n’ai aucune opinion tranchée sur ce sujet. Le soja ne marche pas sur toutes les femmes : sur les femmes menues , il ne donne aucun résultat.
Il existe d’autres produits sans soja qui se révèlent utiles dans la sécheresse des muqueuses comme Donalis, Elteans, Preservision.
Les crèmes et ovules aux oestrogènes sont remarquables pour traiter la sécheresse vaginale et vésicale ainsi que la névralgie pudendale post ménopausique. Il existait des crèmes à l’estriol très performantes ( Gydrelle Trophicrème, Physiogyne) mais les pharmacies sont en rupture de stock. Il n’existe plus que les gélules de Trophigil et les ovules de Colpotrophine pour le vagin et Colpotrophine crème pour la vulve.
Seule Colpotrophine ne passe pas la barrière muqueuse. Toutes les patientes ayant eu une pathologie aggravée par les oestrogènes comme l’endométriose ne doivent utiliser que Colpotrophine
Dans la névralgie pudendale, il faut un ovule tous les soirs pendant dix jours afin de faire un traitement de choc vaginal.
Colpotrophine ovules est le traitement miracle des cystites à répétition de la femme ménopausée à raison de deux ovules par semaine.
Sinon, pour traiter une sécheresse banale , un ovule tous les deux ou trois jours suffisent.
Attention : la crème Colpotrophine n’est pas suffisante pour prévenir les cystites à répétition car elle ne va pas jusqu’aux parois vésicales. Par contre cette crème est très utile dans le post partum pour permettre une reprise facile de la vie sexuelle .
Cet ovule de Colpotrophine recoule, c’est assez désagréable. Beaucoup de patientes préfèrent utiliser des crèmes intravaginales à l’estriol qui sont Gydrelle ou Trophicrème ou Physiogyne, avec un point noir : désormais le marché est mondialisé, les femmes des pays émergents veulent se soigner comme les Occidentales ce qui provoque des ruptures de stock fréquentes et fort désagréables. A noter que l’on peut se servir de l’applicateur de Gydrelle pour mettre de la Colpotrophine crème et l’utiliser en application intra vaginale quand on manque de Gydrelle.
Trophigil est aussi à base d’estriol mais , jusqu’à présent, il n’y a pas eu de pénurie sur ce médicament. Il s’utilise sur le long terme à raison d’un ovule tous les deux jours . Comme l’ovule est une petite gélule, cela ne recoule pas.
Tous ces traitements sauf Colpotrophine sont interdits
pendant la grossesse
si on a de l’endométriose
si on a eu un K du sein (aucun problème pour un K de l’utérus opéré)
Attention, il existe de possibles allergies à Colpotrophine et qui peuvent survenir n’importe quand même après des années d’utilisation. L’allergie se manifeste par des brûlures violentes ou des démangeaisons. Le PV ne révèle pas de candida . Je prescris alors une irrigation d’Opalgyne et un mois de Livial…et tout guérit en quatre jours. Après, il faut changer de produit local, bien sûr .
Il existe aussi des échec à Colpotrophine qui sont incompréhensibles : c’est comme si les soins n’avaient pas été apportés : les muqueuses sont fines, brûlantes et recouvertes de pertes blanches un peu glaireuses qui signent l’atrophie. Il est alors indispensable de traiter différemment , par Livial notamment pour faire cesser au plus vite les désagréments.
Dans mon prochain billet, je parlerai des oestrogènes en traitement général.
Bonjour, fin novembre, suite à une cystite et suspicion de mycose, j’ai eu monuril et polygemax pendant 6 jours. Depuis j’ai toujours des douleurs et des gênes qui ne passent pas. J’ai fait un frottis qui est nickel, 2 ecbu nickels aussi et un PV nickel mais avec une flore de doderlein très abondante. Au début les symptômes étaient une brûlure intense dans le vagin et la vessie mais pas d’envie fréquentes ou de douleur à la miction. Je vous en avez parlé dans un autre billet et vous m’aviez parlé d’un SGU (j’ai 35 ans). Les brûlures intense ont diminué, je n’ai plus de crise très douloureuse sauf quelques heures après un rapport. Sur vos conseils je fais une cure d’elteans, j’utilise cicatridine en ovule et crème en alternance avec de l’huile de coco. Malgré cela, j’ai toujours une gêne qui est maintenant au niveau de l’entrée du vagin et parfois du clitoris. Ça me tire, ça lance, comme ci l’entrée de mon vagin était rétréci, c’est très gênant et ce tous les jours. Niveau visuel, ce n’ai pas rouge ni gonflé, c’est normal. Je n’ai pas de douleur de contact, ça ne me gratte pas. La nuit je n’ai pas de gêne, le matin non plus, ça s’intensifie au cours de la journée pour être au plus fort en milieu d’aprem et le soir. J’ai consulté un autre gynéco que mon habituel qui lui me conseille d’arrêter ma pillule (Belara) pendant 3 mois voir ce que ça donne avec cicatridine en ovule et crème. Mon gynéco habituel qui n’a rien vu de spécial à l’examen hormis une vulve sèche, m’a prescrit dermoval pendant 15j mais au bout de 7j je l’ai stoppé ça commencé à me brûler et je devenais rouge, ainsi que trophicrème pendant 1 mois (là ça fait 11j de tt), avec trophicrème il y a une légère amélioration mais ce n’est toujours pas ça…
Je vais avoir mes règles, est ce que je dois continuer trophicrème pendant mes règles ou je fais une pause ou j’enchaîne une autre plaquette pour continuer le tt?
Que pensez vous de ce qui m’arrive ?
Je vais retourner voir mon gynéco mais je suis un peu perdue avec tout ça….
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je pense qu’il faut ou arrêter belara ou arrêter tout port de pantalon aurelie votre vulve est trop sèche , il lui manque de l’oxygène pour « respirer »
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D’accord, je pense que je vais arrêter Belara voir ce que ça donne et trophicrème je continue pendant mes règles ou je fais une pause ?
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une pause aurelie
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J’ai remarqué aussi que 1 semaine avant mes règles je n’ai presque plus de gêne, une très légère. Et après mes règles ça recommence en plus fort… ça vient de quoi?
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manque d’estrogènes probable aurelie il est temps d’arrêter la pilule pour redonner à votre corps ses estrogènes naturels et la glaire bienfaisante
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D’accord, merci! Ayant un peu de cholestérol, mon gynéco voulait me mettre un stérilet au cuivre si mon taux ne baissait pas… cette idée ne m’attirait pas trop mais si il le faut…sous Belara depuis 3 ans j’étais enfin bien au niveau de la peau, pas un bouton et plus de perte de cheveux alors qu’avec les autres (leeloo, dayle ge…) vive les boutons et la perte de cheveux, après mon second accouchement j’avais eu cerazette et l’implant dans le bras, une catastrophe je saignais en permanence… j’ai un peu peur d’arrêter Belara, enfin les effets que je vais avoir sans cette pilule mais c’est vrai que si mes soucis viennent de la pillule le choix est vite fait, je veux redevenir normal au niveau vaginal et vulvaire.
En attendant d’essayer le stérilet au cuivre, vous me conseillez quoi, les spermicides ? Et à part le stérilet au cuivre, il n’y a rien d’autre comme moyen de contraception « naturel »?
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Ou du moins une autre contraception qui pourrait convenir à mes soucis actuels ?
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à part nuvaring ou qlaira je ne vois pas et sans garantie aurelie
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miss bonsoir, alors ma demande est simple, le gynécologue remplaçant me dit de prendre des oestrogènes naturels pour mon syndrome prémenstruel et j’ai encore plus mal aux seins et à la tête c’est normal, je suis énervée aussi ? Mon profil est acnéique, de l’hirsutisme réglé par épilation sauf au menton ça ressort, de l’endométriose à l’utérus+ intestins ( je suis sous optimizette depuis 3 semaines avec le cafard ) et cette semaine avec les oestrogènes . ( pour le syndrome selon ce toubib) votre avis miss s’il vous plait ? Que prescrivez vous dans ce cas ? et merci par avance de la réponse !
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je ne prescris jamais d’estrogènes aux femmes avec de l’endométriose c’est contraire à la maladie jany Pour le SPM je ne prescris que des plantes regardez chez Nutrixeal ils ont de bons produits pour l’humeur des femmes
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ok merci mais qu’est ce que je dois faire ? pourquoi j’ai mal à la tête ? je dois garder cérazette ? merci
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je ne peux vous dire que faire jany je ne connais pas votre dossier Cerazette est une bonne pilule contre l’endo et aussi le SPM , toute seule elle donne rarement des céphalées
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Bonjour,
J’ai 42ans et j’ai été diagnostiquée avec ovaires micro polykystiques il y a 12 ans, j’ai une insuffisance veineuse, leger surpoids et suis non fumeuse. Suite au retrait de diane 35 après ma 2eme grossesse, je prenais Belara depuis 2013. J’ai souhaité arrêter la pilule quelques mois : de decembre 2019 à avril 2020. J’ai constaté : seins beaucoup moins gonflés et douloureux, jambes moins gonflées, peau et cheveux plus gras, prise de poids surtout haut du corps, plus d’énergie et un meilleur moral et une hausse de la libido. Je souhaite reprendre une pilule contraceptive, lesquelles me conseillerez-vous ?
merci d’avance,
Stéphanie
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slinda ou qlaira sastruc
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Bonjour, Éliane 65ans, J ai eu des glaires avec du sang après utilisation de gydrelle un seul soir. Je L ai arrêté et tout est redevenu normal. Mon gyneco dit de perseverer, je n ose pas. QU’ EN pensez vous ? Merci.
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ne le prenez pas eliane Utilisez colpotrophine ovules ou trophigil si mucogyne sans hormone n’est pas suffisant
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Bonjour,
Ménopausée depuis 2 ans, j’applique Gydrelle une fois par semaine. Suite à des sensations de brûlures légères ma gyneco m’a prescrit trophigil. Est ce qu’il est possible d’utiliser les deux en même temps ? Et est ce que des cures d’imgalt sont aussi possibles en complément? Merci
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1 oui
2 oui genevieve
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