Le laser pulsé dans le traitement de la sécheresse vaginale

Le laser se présente sous la forme d’un tube de 2 cm, que l’on place au fond du vagin. Il est retiré progressivement, centimètre par centimètre au fur et à mesure que ses ondes font effet sur les parois vaginales. Selon le Dr Michel Mouly, gynécologue-obstétricien oncologue, ce laser réalise une micro-abrasion de la couche superficielle des cellules, qui est déshydratée chez les femmes souffrant de sécheresse vaginale. Les cellules sous-jacentes mieux hydratées les remplacent alors. La muqueuse du vagin est stimulée, elle produit davantage de collagène, d’acide hyaluronique et de fibres élastiques, des éléments participant à la souplesse, à l’élasticité et à l’hydratation de la muqueuse. De plus, le laser entraîne la fabrication de glycogène, qui alimente les lactobacilles présents dans la flore vaginale, ce qui contribue à l’acidification du pH du vagin. Toutes ces actions améliorent par conséquent la lubrification. Attention, différents lasers sont sur le marché et ils ne se valent pas  : les mécanismes ci-dessus résultent uniquement du laser CO2 avec principe D pulse

Quelle efficacité ?

Le laser se réalise au cabinet du gynécologue, sans anesthésie, et se révèle indolore. De 3 à 4 séances sont effectuées à un mois d’intervalle. « L’effet sur la sécheresse vaginale peut apparaître après la première, la deuxième voire la troisième séance, précise le gynécologue. Les patientes doivent être prévenues d’un retard éventuel. Mais l’indice de satisfaction après la troisième séance atteint 84 %, et dans certaines séries plus de 90 %. » Une fois les résultats satisfaisants atteints, ils peuvent perdurer de 9 à 16 mois, selon les femmes. Pour le gynécologue, une séance de rappel doit être faite dès que la patiente sent une diminution de l’effet. Le plus souvent, les patientes reviennent de façon annuelle.

Une revue[2] (synthèse de la littérature) publiée en 2015 a fait le point sur l’efficacité et la tolérance des lasers pulsés chez les femmes souffrant d’atrophie vulvo-vaginale : plusieurs études ont retrouvé les effets sur la muqueuse, augmentant son épaisseur et la synthèse de collagène. Trois études montrent une efficacité significative après un cycle de trois traitements au laser. La vie sexuelle et la qualité de vie étaient également améliorées. Mais les auteurs regrettaient le manque d’essais randomisés et contrôlés (contre placebo) et le manque de données sur la durée des effets.

Peu d’effets indésirables mais un coût non négligeable

« Une réaction inflammatoire locale est possible pendant trois jours avec des pertes vaginales, ce qui déconseille les rapports sexuels », explique le gynécologue qui depuis quatre ans qu’il utilise le laser n’a constaté aucune complication. Mais plusieurs conditions sont impératives pour cela : effectuer un bilan complet et respecter les contre-indications, comme une infection récente ou en cours. De plus, il faut rappeler que le premier traitement de la sécheresse vaginale reste un traitement hormonal adapté, le laser intervient en cas d’inefficacité de celui-ci. « La seule complication c’est l’échec dans 15 % maximum des cas », estime-t-il.

En France, le coût d’une séance est réparti entre 250 et 600€ la séance, non pris en charge par l’Assurance-Maladie.

Le  laser habilité dans l’indication de sécheresse vaginale est le Monalisa touch, validé aux Etats-Unis par la Food and Drug Administration.

Voici ce qui est écrit dans la revue médicale de gynécologie GENESIS

Le laser fractionné CO2 offre une solution thérapeutique chez les femmes ayant eu un cancer du sein et souffrant d’atrophie vulvo-vaginale. Son effet positif est perçu dès les premières semaines suivant la première application. Son utilisation est simple, ne nécessite aucune anesthésie, et est réalisable au cabinet du médecin.

 

 

Le laser fractionné CO– Le laser fractionné CO2 Monalisa® – Deka

Le laser fractionné CO2 se profile aujourd’hui comme une solution thérapeutique potentielle d’AVV. Les lasers CO2 fractionnés sont déjà connus et bien documentés pour leurs effets de stimulation collagénique et de remodelage dermique au niveau cutané (8, 9, 10, 11, 12, 13). L’idée d’en appliquer les effets à la muqueuse vaginale date de quelques années déjà.

Les modalités du traitement

Les patientes sont traitées avec la pièce à main spécifique gynécologique d’un laser ablatif CO2 fractionné 40W (SmartXide² V2LR – DEKA), sans anesthésie préalable. Il s’agit d’un dispositif médical, bénéficiant d’un marquage CE et de classe 2b.

Les paramètres utilisés (sur la base des études d’efficacité et d’innocuité immédiate menées ex-vivo) : puissance de 20 à 40W, temps d’impulsion de 1000 μs, espacement des micro-points de 1000 μm, stacking de 1 à 3. La pièce à main est introduite dans le vagin sans lubrifiant puis on procède au traitement à 360 degrés de toute la paroi vaginale (hors col utérin). Le cycle de traitements comprend 3 séances espacées de 4 semaines. Les rapports sexuels sont évités pendant 3 jours après chaque séance en raison d’une réaction inflammatoire de 48h.

 

CONCLUSION

Il existe , peut être, une solution à une sécheresse vaginale qui ne peut être soignée par un traitement estrogénique local et ou général . Mes patientes n’y ont pas eu recours car j’ai toujours trouvé une solution par les omegas 3 de très grande qualité qui ont l’avantage de traiter la sécheresse du corps entier et de protéger les artères du cœur et du cerveau …ce que le laser vaginal ne fait pas ….et pour un coût moindre puisque les meilleurs des omegas 3 sont au prix de 25 euros par mois donc 300 euros par an ….le prix d’une seule séance de laser pulsé !

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