Le régime méditerranéen

La diète méditerranéenne est caractéristique de l’alimentation des populations du bassin méditerranéen. L’Etude des Sept Pays, conduite par l’Américain Ancel Keys a montré que les populations du pourtour méditerranéen avaient une bonne santé cardiovasculaire bien que les graisses y apportent près de 40% des calories. Depuis, de nombreux bénéfices santé du régime méditerranéen ont été mises en évidence (déclin cognitif, syndrome métabolique, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, longévité…). Les bienfaits du régime méditerranéen sont collectivement attribués à l’huile d’olive, aux nombreux végétaux, aux noix, aux poissons gras et fruits de mer, au vin rouge, à la faible place des produits ultra-transformés ainsi qu’à un mode de vie particulier (activités de plein air, convivialité, etc.).

Le régime combine équilibre, modération et variété alimentaires avec une vie active au quotidien. Ses principes sont faciles à comprendre et à suivre à la maison ou à l’extérieur. Ce n’est pas un régime restrictif mais plutôt un mode de vie à adopter. Il convient parfaitement à tous les âges, toutes les personnes. Et il est particulièrement recommandé en prévention des maladies cardiaques.

Les grands principes nutritionnels de la diète méditerranéenne

Les habitudes alimentaires du régime méditerranéen sont très simples et faciles à suivre :

• Végétaux à volonté
Fruits et légumes à tous les repas, en bonne quantité, crus ou cuits, les fruits secs et oléagineux sont aussi les bienvenus ! Varier les couleurs et toujours choisir des végétaux de saison.
• Féculents et légumes secs
Ce sont les premières sources d’énergie de cette alimentation. De préférence complets, les féculents figurent à la plupart des repas. Les céréales et les légumes secs sont privilégiés, sans oublier les tubercules.
• L’huile d’olive comme meilleure alliée
L’huile d’olive se consomme à toutes les sauces, en cuisson, seule ou accompagnée (d’huile de colza par exemple). Elle remplace le beurre et les autres matières grasses.
• Des protéines animales de qualité
Gros ou petits poissons, fruits de mer ou même algues, les produits de la mer sont consommés régulièrement, de même que les œufs de poules élevées en plein air ou aux graines de lin( pas plus de 8 oeufs par semaine) . La viande blanche est elle aussi au menu mais sans abus ( deux fois par semaine) . La viande rouge, les charcuteries, occupent une place moins importante, pas plus de 500 gr de viande rouge par semaine . On peut cependant suivre un régime méditerranéen végétarien.
• Des produits laitiers en quantité modérée
Les régions méditerranéennes ne sont pas des terres d’élevage mais on y trouve quand même des troupeaux de brebis ou de chèvres. C’est pourquoi les laitages font partie de l’alimentation méditerranéenne, en quantité modérée, et plutôt sous forme de fromages frais et de yaourt. Privilégier les produits laitiers à base de lait de chèvre ou le lait de brebis.
• Un peu d’alcool au cours des repas
1 verre de vin rouge à chaque repas est permis pour sa richesse en polyphénols., cette habitude alimentaire est connue sous le nom de French paradox ou paradoxe français. C’est autorisé sans dommage pour la santé ……mais pas obligatoire !

Les aliments à éviter

  • Plats préparés et aliments ultra-transformés : Ceux qui présentent une longue liste d’ingrédients, des ingrédients que vous n’avez jamais dans votre placard ou des additifs, surtout s’ils contiennent peu de légumes et beaucoup de féculents.
  • Sodas et jus de fruits : préférez les fruits entiers
  • Céréales du petit déjeuner industrielles : même celles qui se targuent d’être bénéfiques pour votre santé, comme les Spécial K ou les céréales pauvres en calories.
  • Aliments industriels à base de pomme de terre : purées en flocons, chips
  • Les farines blanches ….il y en a de partout : pain blanc, pâte à pizza, farine pour faire les gâteux , les biscuits ….
  • Le sucre blanc

D’après l’article sur le régime méditerranéen de La Nutrition.fr ( site auquel vous pouvez vous abonnez gratuitement et qui vous donnera de très bons conseils alimentaires )

Actuellement, à Montpellier, les résultats sur ce type de régime chez les patients atteints d’un tout début de maladie d’Alzheimer, sont très prometteurs : on observe une récupération de la mémoire, des capacités cognitives et cela se voit même sur des IRM fonctionnelles du cerveau qui se régénère .

Quant aux résultats sur la prévention des maladies cardio vasculaires, ils sont entérinés depuis longtemps : plus personne ne suit un régime pauvre en graisse pour éviter un infarctus, désormais on stoppe les graisses animales ( viande rouge, beurre, fromages ) et on augmente les graisses végétales : huile d’olive, de colza, de cameline, les oléagineux ( noix amandes) .

Les résultats sur la prévention des cancers et de leurs récidives sont tout aussi encourageants

CONCLUSION

Ce n’est pas très difficile de prendre soin de sa santé

Il faut s’imaginer vivre au bord du bassin méditerranéen et manger comme le faisaient tous ses habitants depuis des millénaires avant que le mode de vie américain ne les concerne

Ils mangeaient du pain fait avec des blés anciens , beaucoup de légumes et de fruits, du poisson, des oeufs, un peu de volaille et cuisinaient à l’huile d’olive exclusivement

Ils ne consommaient aucun laitage frais, juste un peu de fromage de brebis ou de chêvre

Ils savaient fabriquer du kefir et des légumes lactofermentés ( leurs probiotiques naturels)

Ils ne consommaient aucun sucre blanc, aucune crème fraîche et aucun produit issu de l’industrie agro alimentaire : sodas, desserts aux émulsifiants et colorants, pâte à tartiner à l’huile de palme, margarine, sauce salade toute prête etc.

On peut retrouver du plaisir à manger des salades, des légumes, du poisson , des légumineuses et puisque la farine blanche doit être exclue , on peut se tourner vers des pains au levain , des pâtes complètes et plutôt du riz comme féculent à la place des pâtes

Les anciens ne mangeaient pas de chocolat mais le noir à 80% est recommandé : il contient des fibres ( prébiotiques) et des antioxydants : c’est donc un aliment santé !

Comment s’alimenter pour garder la santé (ou la retrouver )

Manger vrai

Tout ce que notre arrière grand mère ne pouvait pas manger, abstenez vous !

Pas de produits venant de l’industrie agroalimentaire : ils contiennent des additifs diabétogènes .

Attention au saicisson industriel : il contient aussi du fructose afin de masquer la quantité de sel mise pour le consever : résultat, en croyant manger salé , on mange sucré !

Au supermarché , regardez les excipients : ils ne doivent pas être plus de 3

Manger « anti insuline  »

C’est l’insuline en excès qui nous rend malade ( et nous fait grossir )

L’insuline est secrétée par le pancréas pour prendre le glucose de notre sang et en faire des réserves afin de pouvoir utiliser l’énergie du glucose à tout moment de la journée. Si on mange trop de sucres, l’insuline est secrétée en excès et , au bout de X années d’hyperinsulinisme, nos cellules deviennent « résistantes  » à l’insuline. Elles ne stockent plus le glucose qui se retrouve libre dans le sang : c’est le diabète avec toutes les conséquences que cela implique même s’il est bien traité . Depuis la pandémie , nous savons tous que les diabétiques sont plus à risque de décéder du Covid parce que leurs défenses immunitaires sont amoindries.

L’insuline fait grossir : nous ne grossissons pas parce que nous mangeons trop de gras car l’ingestion de gras ne peut pas provoquer de pic d’insuline mais parce que nous mangeons trop sucré . Le sucre évident ou caché provoque la secrétion d’insuline et l’insuline stocke le sucre dans le foie ( foie gras ou stéatose hépatique) et dans les cellules adipeuses du ventre ( d’où le bedon des personnes consommant trop de sucre évident ou caché )

Mais il existe une façon de manger qui lisse les pics de glycémie post prandiaux ….et donc les pics d’insuline aussi.

Le matin :

il faut manger gras et salé sans AUCUN SUCRE EVIDENT

Donc pas de confiture, miel, jus de fruits , fruits frais et secs….

PEU DE SUCRE CACHE

Pas de lait animal ou de yaourts qui contiennent du galactose ( ose = sucre)

Pain si possible à index glycémique bas : pain allemand de seigle au levain

Jamais de pain de mie: trop sucré, trop mou ( mâcher aide à perdre du poids)

Plutôt pain aux céréales mais bio sinon vous mangerez une tartine de pesticides car les pasticides se logent dans l’enveloppe des céréales.

Le pain complet a un index glycémique aussi élevé que le pain blanc car les céréales broyées finement perdent leur capacité à freiner l’absorption du sucre par le corps

DU GRAS

Beurre, huile d’olive , des oeufs sous toutes ses formes, du jambon , de la quiche ET du fromage : tous les fromages que vous voulez sauf le fromage blanc.

Si vous êtes amateur de fromage, ne vous privez pas.

Le fromage mangé le matin se transforme durant toute la journée en bon gras ce qui est impossible s’il est consommé à midi et encore moins possible s’il est mangé au dîner ….

DES PROTEINES

Jambon, oeufs, purées de noix ou d’amandes , houmous …

BOISSONS NON SUCREES : café, thé , tisane, roïbos, eau , lait végétal de soja ou d’amande non sucré avec du lithotamne plutôt que du carbonate de calcium

Si vous n’avez pas l’habitude de manger le matin, tant pis ….

A midi

On commence par des fibres donc légumes en salade vinaigrée si possible

Les fibres tapissent l’estomac ralentissant la vidange gastrique donc l’absorption des glucides qui viendront plus tard

Par exemple : salade , artichauts, asperges, carottes râpées, poireaux vinaigrette …..

On utilisera l’huile de lin ou l’huile de cameline associées à de l’huile de noix plutôt que de l’huile d’olive qui manque d’omegas 3 et on délaisse les autres huiles trop riches en omegas 6

Pour le vinaigre, qui est quasiment un médicament anti diabétique ( donc anti insuline ) tous, se valent sauf le balasmique trop sucré

On continue par des protéines nobles : poisson ou viande ( blanche si possible , viande rouge une fois par semaine ) tofu pour les végétariennes

accompagnées d’un mélange légumes verts , légumineuses ( pois, lentilles, pois chiches, flageolets, haricots blancs ou rouges ) céréales ( pâtes complètes , riz basmati complet , quinoa )

Il faut préférer les céréales complètes qui contiennent des fibres ralentissant l’absorption du sucre

Le riz basmati contient moins d’amidon ( et l’amidon c’est un sucre) que le riz long

Quant aux pommes de terre , elles sont très riches en amidon donc en sucres cachés. Si on les mange froides, elles perdent un peu d’amidon et sont à index glycémique moins élevé que les pommes de terre bouillies chaudes. Attention , elles sont très diabétogènes, donc à réserver pour une journée Joker !

Si possible : après l’entrée, mangez la protéine noble accompagnée de ses légumes verts et secs et finissez par les féculents.

Le beurre peut être utilisé sauf en cuisson.

On cuit à l’huile d’olive ou à la vapeur

On termine par un fruit entier ( pas le kilo de fruits ) Le fruit entier a un index glycémique plus bas que le fruit en compote et surtout le jus de fruit .

On peut croquer jusq’à deux carreaux de chocolat ( noir exclusivement avec plus de 60% de cacao.)

Au dîner (qui est facultatif pour celles qui veulent faire un jeûne intermittent ou qui doit être pris le plus tôt possible dans la soirée afin de laisser un temps de jeûne de plus de 12 heures entre le repas du soir et celui du matin )

On mange sans féculents ni céréales ni dessert ni fruit.

Pas de soupe : la soupe , on l’avale , on ne la mâche pas ! Or il faut mâcher pour mieux digérer et ne pas grossir.

Poisson , crustacés, viande blanche et légumes verts chauds ou froids.

Yaourt végétal.

On termine par des noix ou des amandes .

On dit qu’il faut 10 à 20 noix par jour pour une bonne santé cardio vasculaire !

Non, les noix ne font pas grossir, c’est impossible, elles ne contiennent aucun sucre caché donc ne donnent pas de pic de glycémie et donc d’insuline !

Que faire si je suis invitée ?

Puis je manger une glace à quatre heure ?

Et les sandwiches alors ?

La réponse à toutes ces questions se trouvent dans le livre « Faites votre glucose révolution  » de Jessie Inchauspé

C’est un livre très facile à lire qui vous expliquera

les dangers de l’hyperinsulinisme

les différentes astuces pour l’éviter …..et donc

ne pas grossir puisque , je vous le rappelle , c’est l’insuline en excès qui nous fait grossir

soigner ses OPK et retrouver des cycles réguliers et une bonne fertilité ( déjà testé avec succès chez mes patientes OPK infertiles )

éviter de passer de prediabétique à diabétique

diminuer la fatigue et toutes les fatigues qu’elles proviennent de la fibromyalgie, d’un Covid long ou même d’une petite déprime

diminuer les douleurs des affections chroniques : douleurs de l’arthrite , de l’arthrose …

diminuer les crises migraineuses

effacer l’acné ( c’est remarquable en quelques mois seulement )

perdre du poids tout en mangeant à sa faim, sans compter les calories

CONCLUSION

Oui, on peut manger à sa faim tout en préservant sa santé et en ne prenant aucun kilo superflu

Oui, on peut diminuer son diabète par l’alimentation

Oui, on peut augmenter sa fertilité , régulariser ses cycles, faire disparaître son acné, diminuer sa pilosité , augmenter sa masse capillaire en mangeant vrai et »anti insuline  »

Oui on peut diminuer sa fatigue et ses douleurs chroniques par le même chemin

Bien sûr, il faut aussi

1 faire une activité physique de plein air ( et après les repas , c’est encore mieux pour faire baisser l’hyperglycémie post prandiale)

2 apprendre à gérer son stress pour faire chuter le taux de cortisol circulant ( le cortisol est diabétogène tout comme le sucre ) et il existe plein de façons de le faire ( yoga, méditation , marche afghane , hyponose , sophrologie , cohérence cardiaque ….et éteindre la télé !)

Mais l’essentiel de notre santé est dans l’assiette

Les produits vaginaux locaux : lesquels et pourquoi

LES PROBIOTIQUES LOCAUX

Ils ont été interdits parce que considérés comme des médicaments et pas des « compléments alimentaires » Ils pourraient revenir sur le marché si les laboratoires acceptaient de financer toutes les épreuves que doivent subir les médicaments avant de recevoir une autorisation de mise sur le marché ….or ces tests coûtent très cher donc aucun labo pharmaceutique ne va se lancer dans une telle procédure, très longue en plus !

Les probiotiques vaginaux que nous utilisions avec profit comme Medigyne ou Physioflor ne sont plus commercialisés car ce sont des « êtres vivants » dans des gélules et ils pourraient infecter des patientes en situation d’extrême vulnérabilité immunitaire .

Désormais, les laboratoires fabriquent des probiotiques ‘ tyndallisés  » qui ne sont plus des bacilles vivants . Ont ils la même efficacité que leurs prédécesseurs ? A voir !

Parmi ces probiotiques locaux, on trouve Evabiote à utiliser en cure longue ( 1 mois) si vaginose et en cure courte( 7 jours) en préventif après les règles

Florgynal et Trophigil , sur ordonnance , qui fonctionnent très très bien dans la prévention de la vaginose sont encore commercialisés mais jusqu’à quand ?

LES ACIDIFIANTS LOCAUX

Physioflor AC ou Geliofil ou Hydrabalance

Je me sers de Geliofil pour donner de la qualité au Doderlein déjà présent.

Quand le Doderlein est indiqué +++c’est mauvais signe : il est trop abondant, cela pique et brûle . Geliofil va réguler sa quantité, augmenter sa qualité et faire disparaître les brûlures . Geliofil, je l’utilise beaucoup chez la femme enceinte 7 jours par mois pour prévenir le Gardnerella.

Physioflor AC , je m’en sers comme « anti mauvaise odeur » . Dès qu’il y a odeur corporelle intime , c’est que le vagin n’est pas assez acide . Un physioflor AC et tout disparaît dans l’heure. Très utile avant et après un rapport pour éviter l’alcalinité des secrétions masculines qui diminuent nos défenses locales.

LES HYDRATANTS LOCAUX

Cicatridine , Mucogyne, Idracare, Palomacare,Replens sont des produits à base d’acide hyaluronique hyperhydratant.

Cicatridine par exemple a de multiples avantages :

Il répare, sans le faire souffrir, un vagin décapé pour des ovules agressifs ….ce que les probiotiques locaux ne peuvent pas faire sans irritation ou un vagin traumatisé par un rapport un peu trop hard ou un vagin desséché par un SGUM . Avant de mettre des ovules hormonaux ou probiotiques, il convient de s’assurer par 6 jours de Cicatridine que le vagin va accepter sans souffrir les produits qui le guérissent.

Les saignements venant col sont aussi très bien soignés par Cicatridine….s’ils ne sont pas liés à une lésion virale ou une infection bactérienne bien sûr !

Il soigne la sécheresse vaginale des femmes qui ne peuvent prendre des ovules hormonaux mais je trouve que , dans ce cas précis, Replens fait mieux.

LES PRODUITS HORMONAUX

Colpotrophine est sans danger pour les seins : c’est un produit très actif contre le SGUM et absolument indispensable à raison de cures de 10 jours d’affilé dans la Névralgie Pudendale . La NP est aggravée par Trophicrème et pas du tout soignée par Trophigil , seule Colpotrophine fonctionne .

On peut devenir allergique à Colpotrophine au bout de plusieurs années de prise alors il faut passer à Cicatridine

Trophigil est indispensable pour prévenir les cystites et le Gradnerella

Il recoule peu ce qui est confortable .

Gydrelle ou Trophicrème

Très pratique d’utilisation, très efficace dans la sécheresse banale post ménopausique , il est très puissant et peut donner des saignements utérins si on en met trop souvent. Il aggrave la NP et est CID si antécédents de K du sein ou de phlébite . A chaque femme sa posologie : tous les 2 jours, tous les 3 jours ou 1 fois par semaine. On peut alterner avec Cicatridine ou Mucogyne ou Replens.

CONCLUSION

A chaque pathologie , son produit.

Trop de pharmaciens délivrent du Monazol ou du Lomexin en lieu et place de Cicatridine pourtant plus approprié pour traiter une brûlure dont, sans examen clinique, on ignore l’origine !

Oui l’association probiotiques / hormones marche mieux que les probiotiques seuls mais ces produits ne sont délivrés que sur ordonnance .

Oui Cicatridine ou autre produit contenant de l’acide hyaluronique est utilisable par toute femme et pour toute symptomatologie : saignements, brûlures , sécheresse intime. Si vous avez un souci perso : achetez Cicatridine , vous ne pourrez pas aggraver la situation et vous patientez 3/4 jours . Soit les symptômes s’atténuent ( très utile dans picotements, brûlures, irritations) et il est inutile de consulter soit ils persistent et c’est le moment de prendre RDV avec votre soignant.

Si vous avez de mauvaises odeurs corporelles , achetez directement un probiotique vaginal pour en faire une cure de 10 jours puis entrenez votre flore restituée par un acidifiant deux fois par semaine. Si rechutes fréquentes, il faut consulter.

Ceci dit, rien ne vaut une diète méditerranéenne, sans lait, sans sucre , sans farine blanche avec peu de viande , pas de produits transformés mais beaucoup de légumes, de fruits, de noix et de légumineuses pour ne plus jamais faire de vaginose .

Les études sont formelles ; la vaginose vient d’une mauvaise hygiène de vie ; trop de stress, trop de sucre

L’alimentation vegan est aussi excellente pour éviter toute vaginose

Il suffit de chouchouter ses intestins, donc d’avoir un bon microbiote pour que notre bacille de Doderlein soit présent dans notre vagin et fabrique de l’acide lactique détruisant tout gardnerella

Or ce bacille de défense est fragile , à nous de l’entretenir non en mettant ce bacille directement dans le vagin mais en faisant en sorte que ses conditions de vie soient optimales : nourriture saine, très peu sucrée, sans trop de viande mais plutôt un peu de poisson et des oeufs et gestion du stress !!

Pilule progestative pure : combien de temps d’oubli sans conséquence contraceptive ?

SLINDA : 24 heures d’oubli autorisés

Avant 24h d’oubli, la protection contraceptive n’est pas réduite.
 Prendre immédiatement le comprimé oublié,
 Prendre les comprimés suivants à l’heure habituelle

Après 24h d’oubli, il existe un risque de grossesse.
• Prendre immédiatement le comprimé oublié, 
 Prendre le prochain comprimé à l’heure habituelle, même si cela conduit à la prise de deux comprimés en même temps,
 Utiliser une méthode de contraception mécanique supplémentaire (par exemple, un préservatif) pendant les 7 jours suivants.
• Si cet oubli a eu lieu pendant la première semaine d’utilisation et que des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours précédant cet oubli, il existe un risque de grossesse.
 Si l’oubli a eu lieu pendant troisième semaine d’utilisation, le risque de diminution 
de la fiabilité est réel du fait de la proximité de l’intervalle de 4 jours sans comprimé. 
Cependant, en ajustant le schéma de prise des comprimés, une diminution de la protection contraceptive peut encore être évitée. Il est conseillé de ne pas prendre les comprimés placebos et de passer directement à la plaquette suivante en prenant les comprimés actifs.

OPTIMIZETTE ( et toutes ses cousines au DESOGESTREL) :

Avant 12h d’oubli, la protection contraceptive n’est pas réduite.
 Prendre immédiatement le comprimé oublié,
 Prendre les comprimés suivants à l’heure habituelle

Après 12h d’oubli, il existe un risque de grossesse.
 Prendre immédiatement le comprimé oublié, 
 Prendre le prochain comprimé à l’heure habituelle, même si cela conduit à la prise de deux comprimés en même temps,
• Utiliser une méthode de contraception mécanique supplémentaire (par exemple, un préservatif) pendant les 7 jours suivants.
 Si cet oubli a eu lieu pendant la première semaine d’utilisation et que des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours précédant cet oubli, il existe un risque de grossesse.

MICROVAL : 3 heures

Avant 3h d’oubli, la protection contraceptive n’est pas réduite.
 Prendre immédiatement le comprimé oublié,
 Prendre les comprimés suivants à l’heure habituelle

Après 3h d’oubli, il existe un risque de grossesse:
 Prendre immédiatement le comprimé oublié, 
 Prendre le prochain comprimé à l’heure habituelle, même si cela conduit à la prise de deux comprimés en même temps,
 Utiliser une méthode de contraception mécanique supplémentaire (par exemple, un préservatif) pendant les 7 jours suivants

L’alimentation dans l’endométriose

Elle doit être anti inflammatoire et anti oxydante

Le choix des graisses alimentaires
Il existe une relation entre certaines graisses et l’incidence de l’endométriose ou la sévérité
des symptômes .

Les acides gras oméga-3 apparaissent comme protecteurs tandis que les
oméga-6 devraient être diminués, tout comme les acides gras trans et les graisses animales,
qui sont liés à un risque accru risque d’endométriose dans les études épidémiologiques.
Une étude menée en 2010 sur 71 000 femmes a montré que celles qui ont les apports les plus
importants en oméga-3 ont 22 % de risque en moins de développer une endométriose. Inversement, une alimentation riche en acides gras trans augmente le risque de 48 %.

Les oméga-3 diminuent la production des prostaglandines pro-inflammatoires, tandis
que les oméga-6 sont pro-inflammatoires, quand ils sont en excès par rapport aux oméga3. C’est pourquoi la diminution du ratio oméga-6/oméga-3 est liée à un risque réduit d’endométriose et/ou de sévérité des symptômes . Ce ratio doit idéalement être compris entre 1/1 et 5/1, ce qui implique de diminuer les oméga-6 (huiles de tournesol, maïs,pépins de raisin…) et d’augmenter les oméga-3 (huiles de colza, cameline, lin, graines de lin, noix, poissons gras).

L’huile d’olive vierge est constituée d’omégas 9, elle est réservée à la cuisson mais vous devez préférerla mélanger à l’huile de colza riche en omega 3 pour les salades (à conserver à l’abri de la lumière ) L’huile de lin bio a un bon goût de noisette et est très riche en omega 3 tout comme l’huile de cameline.

Les huiles de tournesol, de mais de pépins de raisin doivent sortir de la cuisine : elles sont trop riches en omega 6 ( qui se trouvent dans lait, fromage, viande….)

Lhuile de noix contient trop d’omega 6 pour ne pas être mélangée à une huile de cameline afin de donner bon goût à une salade de mâche mais c’est tout.

Les huiles de coco servent pour la cuisson à haute température

Le beurre : juste pour une tatine le matin

La margarine : non y compris celles dites « anti cholestérol »

Les dangers de la viande rouge
Une consommation élevée de viande rouge et de charcuterie est liée à un risque augmenté
d’endométriose. Les femmes qui mangent sept portions de viande rouge par semaine
ont deux fois plus de risque d’endométriose que celles qui en mangent moins de trois par
semaine . Et celles qui consomment plus de deux portions de viande rouge par jour
ont 56 % de risques en plus de souffrir d’endométriose que celles qui n’en mangent pas
plus d’une fois par semaine . De même, les femmes qui mangent du jambon trois fois
par semaine augmentent de 80 % leur risque d’endométriose par rapport à celles qui en
mangent moins d’une fois par semaine.
L’effet néfaste de la viande rouge sur l’endomètre s’expliquerait par sa teneur en fer car
le fer est impliqué dans la maladie . La consommation excessive de viande rouge
provoque de l’inflammation et du stress oxydant, surtout si elle est grillée.

Plus de légumes et de fruits frais
En regroupant les résultats de deux études impliquant plus de 1000 femmes, des chercheurs italiens ont montré que celles qui consomment le plus de légumes verts et de
fruits frais ont un risque plus faible d’endométriose .


. Les femmes qui mangent au moins une portion d’agrumes par jour ont 22 % de risque en moins de souffrir d’endométriose, par rapport à celles qui en consomment moins d’une par semaine. Les agrumes sont particulièrement riches en antioxydants.

Liste des aliments anti oxydants

abricot sec,cerise,fraise, framboise, pruneau, baie de goji, agrumes, raisin, kiwi

basilic, cannelle,curcuma, romarin ,origan, clou de girofle, oignon, ail

artichaut, asperge,avocat, brocoli, roquette, patate douce,épinards, betterave, carotte non traitée

huîtres, abats (bio)

noisettes, noix, noix de Pecan

chocolat noir, cacao en poudre non sucré

thé vert, vin, tisanes

Les aliments bio ont plus d’antioxydants ( 40% de plus) que ceux de l’agriculture traditionnelle tout simplement parce que les antioxydants sont une défense naturelle contre les ennemis des fruits et légumes. Les pesticides empêchent les fruits et légumes de fabriquer leurs antioxydants de défense

Et le gluten ?
Bien que peu nombreuses, les études suggèrent que l’éviction du gluten, une protéine peu digeste présente dans le blé, le seigle, l’orge, pourrait être bénéfique chez certaines
femmes. Une étude sur 207 femmes souffrant d’endométriose sévère rapporte qu’après
12 mois d’une alimentation sans gluten, 75 % ont vu une amélioration des symptômes,
notamment une réduction de la douleur .

ATTENTION À L’ALCOOL
Il existe une corrélation significative entre la consommation d’alcool et l’endométriose, peut-être à cause de l’effet pro-inflammatoire de la boisson . De la même manière
générale, l’alcool favorise le développement des maladies dépendantes des œstrogènes, car il augmente l’activité de l’enzyme aromatase et donc la biodisponibilité des œstrogènes dans le sang.

Le café peut être remplacés par des tisanes ( feuilles de framboisier +++) et du thé cannelle que l’on peut préparer soit même

Le lait et les laitages : on peut s’en passer

Le sucre : à diminuer drastiquement pour ne conserver que celui de deux fruits frais par jour et deux carreaux de chocolat noir.

Je consacrerai tout un billet sur le lait et comment trouver du calcium en dehors des laitages ainsi qu’un billet sur le sucre, un poison pour tout le monde et , hélas, une drogue pour certaines encore plus accrocheuse que la cocaïne , c’est peu dire la nocivité du sucre !

CONCLUSION

L’alimentation des femmes atteintes d’endométriose doit comporter le maximum d’omega 3, le maximum d’aliments anti oxydants, le minimum de viande , de gras animal, de produits laitiers….et de sucre

Bien évidemment, il faut aussi agir sur le stress en complément de l’alimentation pour atténuer une endométriose.

Il existe des compléments alimentaires spécifiques pour les femmes atteintes d’endométriose : vous les trouverez dans le livre de Fabien Piasco et aussi dans un article de la Nutrition.fr « Endométriose traitements naturels » du Dr Marie Cecine Ray dont je me suis inspirée pour faire ce billet


Pour une bonne santé, privilégiez les aliments à indice PRAL negatif

Pour fonctionner correctement, notre organisme doit se situer dans une zone de PH équilibrée entre acidité et alcalinité et cet équilibre acido basique dépend beaucoup de notre alimentation.

Celle de nos ancêtres chasseurs cueilleurs étaient parfaite : de la viande , du poisson, des racines, des herbes, des champignons et comme sucre , uniquement celui des baies sauvages. Les tubercules sont gorgés de sels de potassium qui neutralisent l’acidité provoquée par le métabolisme de base. La place prépondérante faite aux végétaux permettait une alcalose métabolique discrète et profitable à la santé de base.

L’homme de Cro Magnon consommait 3000 calories par jour mais avec un apport très riche en potassium, trois fois plus que ce que nous consommons. Cet environnement modérément alcalin est celui pour lequel nous sommes génétiquement programmés.

Non, nous ne sommes pas programmés pour être aussi sédentaires, pour consommer autant de gras animal, autant de laitages, autant de sucres rapides et lents et encore moins des produits ultra transformés. Avec une nourriture banalement classique du XXIième nous baignons dans une acidose chronique …et que dire de ceux qui ne se nourrissent que de burgers arrosés de Cola!

Par ailleurs, l’acidité de l’organisme augmente avec le diabète et l’âge parce que nos reins perdent progressivement leur capacité à éliminer les acides.

Comment savoir si un aliment est plutôt basique( alcalin) ou acide ?

Pas en le goûtant : le le citron parait acide et pourtant , dans notre corps, c’est un alcalin !

Non, c’est en calculant son indice PRAL ( calculs que seuls les scientifiques peuvent faire)

Plus le PRAL est élevé , plus l’aliment est acide , plus il est bas ,plus l’aliment est alcalin

Exemples

Sont très acides à PRAL élevé

l’emmenthal ++++

le veau , le lapin ++++

les sardines

les moules

le pain

les oeufs

le sel de table et de cuisson

Sont très alcalins à PRAL négatif

le curcuma

le clou de girofle

thé , tisanes, vin rouge

thym, laurier, persil++++ , menthe

la mache, la roquette

le céleri ++++

les épinards ++++

les fruits secs ++++

l’avocat

la pomme de terre bouillie

la carotte crue

le kiwi

le raisin

le melon….

Vous trouverez les indices PRAL des différents aliments sur le site La Nutrition.fr , (abonnement gratuit ), qui regorge de bons conseils nutritionnels dont je vous fais part d’ailleurs .

Quelles sont les conséquences pour notre santé de manger trop d’aliments à indice PRAL élevé ?

HTA

fonte musculaire

trouble rénaux

et surtout ostéoporose

Quand votre corps a besoin de diminuer son acidité pour mieux fonctionner, il va chercher le bicarbonate ( alcalin) dans vos os , surtout après 50 ans où nos reins vieillis n’ont plus la capacité de neutraliser cette acidose . Les os contiennent du bicarbonate de calcium. En puisant dans les réserves de bicarbonates , il chasse aussi le calcium de la trame osseuse.

Comment faire pour manger plus alcalin ?

Il faut diminuer sa ration d’aliments acidifiants

Le lait et les laitages frais ont beaucoup d’inconvénients et très peu d’intérêt hors période de croissance. Le lait contient

1 des facteurs de croissance qui font grossir les bébés animmaux …et nous aussi .

2 du sucre car oui, la galactose c’est du sucre : un yaourt non sucré est sucré en fait.

3 du lactose : or , à part les descendants des Vikings, notre patrimoine génétique n’est pas fait pour digérer le lait après 20 ans , nous manquons de lactase, donc nous digérons mal le lait et une mauvaise digestion du lait et ses dérivés entraîne une dysbiose avec inflammation à bas bruit des intestins ….et comme l’intestin est notre deuxième cerveau autant le protéger à fond !

On peut donc se passer de lait ( le fromage n’a pas de lactase et a perdu ses facteurs de croissance mais il reste un aliment très acidifiant). Il existe des dizaines de sources de calcium hors des laitages dont je vous parlerai dans un billet consacré aux produits laitiers.

La viande : on en mangera moins mais elle contient des acides aminés essentiels, de la vitamine B12 aussi qui nous est indispensable et du fer . 100 gr de viande = 1 kilo de lentilles pour le fer !

Les céréales sont à diminuer drastiquement

Si nous sommes sédentaires, nous n’avons pas besoin de manger des céréales à tous les repas car elles sont acidifiantes mais aussi ce sont des calories « vides ». Les pâtes, le riz blanc ne contiennent aucune vitamine. Remplaçons pâtes et riz par des légumineuses(pois , lentilles, haricots) qui ont plein d’avantages : elles se digèrent lentement ( donc ne font pas grossir) et elles sont pleines de vitamines, elles. Seules les personnes ayant des pathologies inflammatoires du colon doivent se priver de légumineuses ou alors les manger finement mixées .

La consommation de pain doit être très , très modérée car il a plusieurs défauts , il est acidifiant, il contient du sel caché, il est à index glycémique élevé (même le pain complet) s’il n’est pas au levain. Par ailleurs, tout comme les pâtes, il contient du gluten, un ingrédient qui abîme les intestins en favorisant leur porosité . Bref, le pain , on essaie de s’en passer.

NB : le quinoa est une excellente option pour remplacer les céréales : il contient, comme la viande, des acides aminés essentiels et il fait partie de la famille des épinards donc il ne contient ni amidon ni gluten.

Il faut augmenter sa ration d’aliments alcalinisants

Les légumes et les fruits : on en mangera plus

Les fruits et légumes, alcalins, plein de potassium, permettent à l’organisme de ne pas puiser dans nos os le bicarbonate de calcium qu’il lui faut pour rendre plus alcalin notre corps.

Les eaux minérales alcalinisantes

Voici les eaux les plus alcalines : Vichy, Arvie, Badoit verte et rouge, Vernière

Au contraire, voici des eaux acidifiantes : Hépar et Contrex

Le sucre est acidifiant donc à diminuer drastiquement sauf celui des fruits

Les plats issus de l’industrie agro alimentaire sont à bannir

Les charcuteries aussi : trop acides et trop de nitrites !

Les compléments alimentaires pour aider à alcaliniser son organisme :

ils sont nombreux

Bicarbonate de soude : à boire (une cuillère café dans un verre d’eau ) ou en pincée dans l’eau de cuisson des légumes

Lithotamne

Le lithothamne – Lithothamnium calcareum – est une algue rouge de la famille des Corallinacées, réunie en colonie dans les fonds marins de faibles profondeurs (10 à 60 mètres). On la retrouve en Bretagne, en Angleterre, en Norvège, en Islande ainsi qu’en mer Méditerranée. Elle se développe également du côté du Brésil, dans l’Atlantique Nord et l’Atlantique Sud.

Le lithothamne est une algue reminéralisante pour l’organisme, grâce à la richesse de ses minéraux et oligo-éléments. Une cure de plusieurs jours ou plusieurs semaines permet de pallier aux carences minérales. 

Il est aussi utile pour soutenir la croissance osseuse chez les enfants ou pour prévenir les risques de fractures chez les personnes plus âgées. 

En prévention, cette algue est efficace pour combattre l’ostéoporose

Le lithothamne est aussi indiqué en cas d’arthrose : il ne guérit pas de cette maladie mais permet de stabiliser la dégradation du cartilage.

La richesse de ses oligo-éléments et substances actives lui confèrent une propriété anti- inflammatoire intéressante en cas de douleurs de rhumatismes, d’arthrite, de troubles articulaires et musculaires.

Le pH du lithothamne est de 8, ce qui lui confère une vertu anti-acide. Il aide à soulager  l’acidité gastrique induite par des reflux gastro-oesophagien (RGO), les gastrites, les brûlures d’estomac, les ulcères…mais aussi les inflammations causées par les pathologies intestinales comme la maladie de Crohn,  les colites ou le syndrôme du côlon irritable.

Son pH basique aide à rétablir l’équilibre acido-basique de l’organisme en apportant des éléments alcalinisants, ce qui peut contribuer aussi à rééquilibrer des états de candidoses (infections par des champignons de type Candida), d’infections urinaires ou de mycoses.

Le lithothamne se consomme sous forme de compléments alimentaires. Le dosage se situe entre 200 et 700 mg par gélule ou comprimé. La quantité à prendre dépend des besoins de chacun.

Pour les troubles articulaires et squelettiques, il est souvent conseillé de consommer jusqu’à 2400 mg par jour.

Le lithothamne est déconseillé aux personnes suivant un régime pauvre en sel, ayant des troubles rénaux ou en cas de prédisposition aux calculs rénaux.

CONCLUSION :

La santé passe par notre assiette .

L’alimentation moderne est trop acide, notre corps est contraint de faire un effort pour tenter de diminuer son acidification permanente.

A nous de limiter les aliments à indice PRAL élevé et à privilégier ceux à indice PRAL les plus bas possibles : cela tombe bien car ces aliments ont une grande valeur nutritionnelle et ne sont pas ou peu transformés

Pour savoir si notre PH s’approche de 8 , il suffit d’acheter des papiers à PH urinaire au magasin bio ou sur le net et de mesurer son PH sur ses urines en cours de journée ( sauf celles du matin au lever qui sont toujours plus acides) .

Manger beaucoup moins d’aliments acidifiants et privilégier les aliments alcalinisants , c’est simple, peu coûteux et excellent pour rester en bonne santé ou la recouvrer.

L’alimentation anti inflammatoire

Rééquilibrer les graisses, manger des antioxydants, privilégier les aliments à index glycémique bas et riches en fibres… en modifiant son alimentation on peut réduire l’inflammation chronique qui se cache derrière de nombreuses maladies

L’inflammation chronique est commune à de nombreuses maladies : arthrose, maladies cardiovasculaires, cancers, Alzheimer, maladies auto-immunes, maladie de Lyme et maladies infectieuses chroniques, ostéoporose, névralgie, endométriose et même obésité.

Lorsque l’inflammation persiste et ne sert pas à répondre à une agression, elle en vient à endommager les tissus et les cellules du corps et à favoriser des maladies. Le stress, le manque d’exercice, l’hérédité et l’exposition à des substances toxiques de l’environnement contribuent tous à une telle inflammation chronique, mais l’alimentation joue un grand rôle. Comment l’utiliser pour réduire les phénomènes inflammatoires ?

Rééquilibrer les graisses

Extrêmement complexes, les réactions inflammatoires mettent en jeu un très grand nombre de molécules dont une partie provient directement du type de graisses qu’on mange. Les graisses polyinsaturées donnent naissance à des médiateurs de l’inflammation appelés prostaglandines, thromboxanes et leucotriènes. Selon les corps gras que vous mangez, ces médiateurs peuvent favoriser l’inflammation ou la diminuer. Il est donc important de consommer ces graisses de manière équilibrée.

Les oméga-6 sont des acides gras polyinsaturés trouvés majoritairement dans les huiles de tournesol, de soja et de maïs, les produits industriels, les chairs d’animaux élevés industriellement. Ils donnent naissance à des médiateurs globalement pro-inflammatoires.

Les oméga-3 se trouvent eux notamment dans les graines de lin et de chia, les noix de Grenoble, les huiles de colza, lin et cameline, les poissons gras (maquereau, sardine, thon, saumon, etc.), les œufs de poules nourries aux graines de lin et la chair d’animaux qui ont reçu cette alimentation (filière bleu-blanc-cœur). Ils donnent naissance à des médiateurs globalement peu inflammatoires. Par exemple, la prostaglandine PGE2 (oméga-6) est très inflammatoire, mais sa cousine oméga-3, la PGE-5 l’est très peu. Idem pour le thromboxane TXA2 et le leucotriène LTB4, inflammatoires (oméga-6), alors que les TXA3 et le LTB5 (oméga-3) ne le sont pas. Les effets  anti-inflammatoires des oméga-3 ont été confirmés par des essais cliniques chez l’homme. Une étude sur plus de 300 jeunes Européens en surpoids a ainsi montré que la consommation de produits de la mer (saumon, morue notamment) avait permis de faire baisser le taux de protéine C-réactive, une protéine synthétisée par le foie en cas d’inflammation de l’organisme, et qui sert de marqueur de l’état inflammatoire.

La solution n’est pas de supprimer les oméga-6 de son alimentation car leurs médiateurs ont des fonctions importantes sur la coagulation ou encore la défense contre les infections, mais de ne pas les surconsommer, et de veiller en parallèle à manger assez d’oméga-3.

1) Diminuer les aliments industriels
2) Supprimer les huiles de tournesol, soja et maïs. Remplacer par un mélange à part égale d’huile de colza et d’huile d’olive, et utiliser l’ huile d’olive pour la cuisson
3) Privilégier les viandes et œufs venant d’animaux élevés en liberté
4) Manger du poisson gras deux à trois fois par semaine (pas plus de deux fois pendant la grossesse et l’enfance)
5) Parsemer ses compotes, mueslis et salades de graines de lin fraîchement moulues.

Augmenter sa consommation d’antioxydants

Le stress oxydant joue un rôle important dans le développement des maladies inflammatoires chroniques. Le stress oxydant s’installe lorsque la production de radicaux libres et autres espèces oxygénées réactives est excessive. Si on la choisit bien, l’alimentation peut réduire ce stress oxydant, en apportant des substances antioxydantes comme les vitamines C et E, les caroténoïdes, les polyphénols.
Dans les études épidémiologiques, un régime riche en antioxydants, ou des teneurs d’antioxydants élevées dans le sang, sont associées à des taux plus bas de protéine C-réactive.

Pour cela , il faut deux choses

Faire le plein chaque jour de fruits et légumes colorés, en variant au maximum les couleurs

Épicer plus souvent ses plats

Toutes les épices sont fortement antioxydantes et donc intéressantes contre l’inflammation. Pensez à la cannelle dans les desserts, au genièvre et aux clous de girofle pour vos bouillons, etc. Le gingembre et le curcuma sont les épices dont les propriétés anti-inflammatoires ont été les mieux mises en évidence. Elles se classent aussi parmi les épices les plus antioxydantes. Le gingembre peut s’utiliser frais dans les plats sautés ou les plats de poisson, en infusion, ou en poudre dans les desserts ou les soupes. Le curcuma peut s’utiliser en marinades (viandes), dans les sauces et soupes, dans la vinaigrette, dans les plats de curry et les chutneys. Veillez à toujours cuisiner le curcuma avec de la graisse et du poivre pour favoriser l’absorption de la curcumine (la substance active) par l’organisme.

Réduire la charge glycémique de vos repas et manger plus de fibres

Les pics de sucre sanguin (glycémie) s’accompagnent de radicaux libres et d’inflammation. Pour les limiter, il faut choisir des aliments à index glycémique bas à modérés et en manger de petites portions, ce qui conduit à une charge glycémique (CG) basse à modérée. Un régime frugal, à CG basse, réduit de 48% le niveau de protéine C-réactive

Les fibres alimentaires réduiraient l’inflammation chronique grâce à des interactions bénéfiques avec la flore intestinale qui produit des acides gras à chaîne courte grâce à leur fermentation dans le côlon. En janvier 2015, une méta-analyse portant uniquement cette fois sur des études d’intervention auprès de personnes en surpoids ou obèses a montré que les fibres alimentaires ou les aliments riches en fibres avaient un effet bénéfique sur le taux de protéine C réactive

5 règles pour manger plus de fibres

1) Consommer plus de légumes verts à feuilles
Épinards, blettes, oseille, salades… les légumes verts à feuilles contiennent un maximum de fibres et de bons nutriments pour un minimum de calories. Les salades constituent un moyen idéal de manger plus de vert .
2) Miser sur les crucifères
Ces légumes de la famille des choux contiennent beaucoup de fibres : 100 g de chou rouge cru apportent 2,1 g de fibres et 100 g de brocoli, 2,4 g de fibres.
3) Avoir le réflexe oléagineux
Mangez chaque jour une poignée d’oléagineux secs (noix, noisettes, amandes…). En plus d’être d’excellentes sources de bonnes graisses et nutriments, noix et graines sont aussi de bonnes sources de fibres. Ainsi 100 g d’amandes apportent 12,2 g de fibres (soit environ 2 g par portion).
4) Penser à manger des légumineuses au moins deux fois par semaine
Lentilles, haricots secs, pois chiches, fèves, etc. renferment des nutriments intéressants et des fibres en grand nombre et ne provoquent pas de flatulences lorsqu’ils sont correctement cuisinés.
5) Remplacer pains et céréales raffinés par des aliments complets
Le pain blanc peut être avantageusement remplacé par du pain complet aux céréales (au levain) ou du pain de seigle (au levain).

NOTA BENE : les personnes souffrant de colopathie ( intestin irritable, diverticulose, Crohn) doivent bénéficier d’une alimentation spécifique éliminant les crucifères, les crudités y compris la salade, les céréales en grain, les fruits avec des pépins ….L’alimentation FODMAP ‘S est bien adaptée à leur problématique.

CONCLUSION

Il est possible de rester en bonne santé ou de recouvrer la santé en modifiant sa façon de s’alimenter.

Il faut manger VRAI : tous les produits transformés par l’industrie agro alimentaire doivent être bannis.

Il faut veiller à l’index glycémique des aliments et à leur charge glycémique : les féculents à IG élevé ( pain blanc, pâtes, riz, pommes de terre ) augmentent notre graisse viscérale . On peut être atteint de la maladie du foie gras en ne buvant aucune goutte d’alcool mais juste en ne mangeant que des pâtes ! Ce ne sont pas les graisses qui donnent la stéatose hépatique ( ou foie gras) mais les sucres rapides mais aussi lents s’ils sont à index glycémique élevé .

La graisse viscérale est la plus mauvaise des graisses. Contrairement à la cellulite, elle concourt au sur risque cardio vasculaire …et à l’infécondité des femmes SOPK …

Manger « anti inflammatoire  » , c’est aussi consommer des produits à index glycémique bas ou moyen et délaisser les aliments à IG élevé donc c »est bon et pour la ligne et pour son coeur …tout en diminuant les douleurs chroniques : bref, c’est une alimentation santé que tout le monde devrait adopter

Le dépistage de l’endométriose par test salivaire : c’est pour bientôt ….

C’est une première mondiale. Une start-up française, Ziwig, a créé un test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose, maladie gynécologique qui touche une femme sur dix en moyenne. Elle se caractérise par le développement de la muqueuse utérine à l’extérieur de l’utérus, dans d’autres organes. Actuellement, il faut huit ans, en moyenne, pour diagnostiquer cette pathologie chez une femme. Ce test, simple d’usage et qui promet un résultat sous 48 heures, pourrait ainsi être une petite révolution, évitant de nombreux examens

Ce test salivaire permet aussi de diagnostiquer toutes les formes d’endométriose. Son efficacité est proche de 100 %, assure son concepteur, le président de la start-up Ziwig, Yahya El Mir. « La salive, c’est un fluide magnifique, formidable, qui contient énormément d’informations. Ces informations sont préservées et extrêmement stables. C’est ça que nous allons récupérer grâce à des machines de nouvelle génération qu’on appelle des séquenceurs. On regarde exactement 105 biomarqueurs parce que l’endométriose est une maladie complexe. Il nous faut tous ces biomarqueurs pour avoir une certitude de diagnostic. » 

Ces tests salivaires ne sont pas encore commercialisés mais l’entreprise espère une mise en vente rapide. La start-up discute avec les autorités sanitaires pour obtenir le remboursement de ces tests. Des tests que les fabricants souhaitent améliorer : ils aimeraient que l’outil puisse donner le stade d’évolution de la maladie.

Je suis ravie d’avoir, enfin, en ma possession un outil diagnostic afin de mettre un nom sur l’origine de pas mal de douleurs pelviennes à examens complémentaires ( IRM , écho, coloscopie) négatifs . Moi, je sais bien que 50 % des endos invalidantes passent sous les radars des examens complémentaires mais mes patientes non et partir sur un traitement d’endométriose sans certitude diagnostique absolue , c’est parfois voué à l’échec , la patiente ne comprenant pas l’intérêt d’une approche multifactorielle de ses douleurs : changer le mode de vie, changer l’alimentation, prendre un traitement hormonal non stop, prendre une phyto, apprendre à gérer son stress .

nodules d’endométriose

Il existe aussi des stérilités inexpliquées liées à de minuscules caillots d’endométriose du péritoine, caillots indolores mais que l’on peut brûler au laser …et redonner sa fertilité à la patiente . Avec ce test, on pourra diriger plus vite la patiente en PMA plutôt que de laisser filer les mois ….et épuiser le stock de follicules donnés à la naissance .

CONCLUSION

On a fait des progrès dans le dépistage et la prise en charge de l’endométriose qui va bientôt devenir une pathologie bénéficiant d’un 100% ALD comme le diabète

Mais il en reste encore à faire car trop de médecins disent à leurs patientes

que la douleur des règles c’est normal

que la douleur du ventre c’est dans la tête ou liée au stress

ce qui retarde une bonne prise en charge

Avec ce test que toute patiente , tout médecin, connaîtra , on pourra faire au plus vite le diagnostic d’endométriose afin de proposer une prise en charge adaptée à chacune et éviter les complications de cette pathologie bénigne mais bien invalidante

THM : dernières recommandations 2021

INDICATIONS

C ‘est le traitement de première intention pour faire disparaître les bouffées de chaleur

C’est le traitement de première intention pour prévenir une ostéoporose chez une femme à risque fracturaire

Ce n’est pas un traitement pour prévenir les maladies cardiovasculaires

QUEL THM PREFERER ?

Celui avec des oestrogènes par voie transdermique ( gel ou patch) du 1 au 25 ou 31 de chaque mois du calendrier à la dose minimale efficace ( qui varie selon chaque femme) AVEC de la progesterone naturelle ( ou semi naturelle comme Duphaston) le soir au coucher par exemple Progestan 200 du 1 au 25 de chaque mois du calendrier . Aucune autre progestérone ne doit être utilisée si on veut une innocuité totale du THM.

Les femmes sans utérus peuvent n’utiliser que le gel / patch

A COMMENCER IMPERATIVEMENT AVANT 60 ANS ET LE PLUS TOT APRES LA MENOPAUSE CONFIRMEE . Jamais de THM instauré plus de 10 ans après la ménopause

PENDANT COMBIEN DE TEMPS?

Autant d’années que nécessaire pour en finir avec les bouffées ou pour maintenir une ossature en bon état .

A QUELLE POSOLOGIE : autant de doses de gel ( on peut aller jusqu’à 6 doses d’Estreva par jour ) que nécessaire, la Progesterone 200 reste fixe . A chaque femme de trouver la dose minimale efficace de gel . …ou d’utiliser un patch qui est plus fort . Les estrogènes per os ( Oromone ) sont efficaces mais ils augmentent un peu le risque d’AVC donc à ne pas privilégier si on a besoin d’un THM sur de longues années.

QUI N A PAS LE DROIT DE PRENDRE UN THM ?

La femme qui a fait un infarctus

La femme qui a fait un AVC

La femme qui a été soignée pour un K du sein

QUI PEUT PRENDRE UN THM ?

Antécédent de phlébite : autorisé

HTA contrôlée sans autre facteur de risque cardio vasculaire : autorisé

Diabète contrôlé : autorisé

Hypercholestérolémie isolée : autorisé

LE THM TRANSDERMIQUE

donne t il plus d’infarctus ? Non

plus d’AVC ? non

plus de phlébite ? non

plus de K du sein ? non

LE THM

diminue les risques de

K utérus

K colon

K pancréas

K estomac

et prévient la DMLA ( dégénérescence maculaire de la rétine, cause de cécité )

CONCLUSION

Les notices des produits que l’on utilise pour un THM sont obsolètes . Toutes les CID mentionnées seraient à revoir à la lumière des dernières données de la science …mais cela exigerait des labos de repasser par des contrôles coûteux , de représenter les produits à des commissions , bref , ce n’est pas rentable . Voilà pourquoi vous trouverez dans les notices d’Estreva des effets secondaires qui n’existent qu’avec des produits américains que nous n’utilisons plus depuis longtemps en Europe. Il serait temps aussi que les médecins de famille s’informent sur les dernières recommandations du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français publiées en 2021 afin de changer leurs habitudes de …non prescription de produits hormonaux naturels , remboursés sécu tandis que les compléments alimentaires vendus en pharmacie coûtent cher …et ne sont pas indiqués en première intention dans le traitement des bouffées de chaleur !

Le gardnerella pendant la grossesse

Il doit être traité par antibiothérapie par voie orale : Flagyl 500 1 cp matin et soir 7 jours. Pendant la grossesse, une telle infection du vagin peut provoquer un travail prématuré, une perte des eaux prématurée et donc des naissances prématurées et nécessite absolument un traitement.

On prescrit par précaution Geliofil six soirs de suite tous les mois pendant le restant de la grossesse pour éviter les récidives. Les probiotiques per os peuvent être utilisés en non stop : probiolog, maxiflore …. ils sont très utiles pour maman et bébé.

On fait le bilan complet de la vaginite par recherche de candida que l’on traitera par Beagyne, autorisé pendant la grossesse ou ovules de Monazol et par la recherche de mycoplasmes et chlamydiae que l’on traitera si nécessaire et là l’amoxycilline semble être une thérapie alternative acceptable pour le traitement des infections génitales à Chlamydia au cours de la grossesse par rapport à l’érythromycine. La clindamycine et l’azithromycine peuvent être envisagées si l’érythromycine et l’amoxycilline sont contre-indiquées ou non tolérées. Contre le mycoplasme genitallium, le seul qui importe, on prescrit

  • AZITHROMYCINE PO : 500 mg 1 fois/j le 1er jour, puis 250 mg 1 fois/j les 4 jours suivants
  • En 2e intention, JOSAMYCINE PO : 1 g 2 fois/j pendant 14 jours
  • On ne prescrit pas de Doxycline pendant une grossesse, cela jaunit les dents du bébé

CONCLUSION

La grossesse est le seul moment où je conseille les antibiotiques dans le traitement de la vaginose . En dehors de la grossesse , je m’en passe et préfère Ladyflor vaginosis en traitement immédiat et Medigyne vaginal trois fois par semaine en traitement de fond ou Trophigil même posologie si les hormones ne sont pas contre indiquées.