Les bienfaits des omegas

Il y a dix ans, je revois une fidèle patiente : son examen est parfait, elle , qui était habituée aux vaginites à répétition, a un vagin propre exempt de gardnerella et de candida et , en plus, tout à fait souple et hydraté alors qu’elle démarre une ménopause et a refusé tout traitement hormonal même local. Je l’interroge : a t- elle changé son savon, son mode de vie, ses vêtements ? Non, rien de tout cela, elle prend des omegas per os depuis un an .

Ce sont mes patientes , utilisatrices d’omega , qui m’ont démontré les bienfaits d’une prise continue de ces produits naturels .

Il y a 5 ans, je reçois une fidèle patiente et là, miracle, son examen ne révèle plus aucune sécheresse vaginale . Je lui demande si elle a pris des crèmes vaginales . Non, elle ne prend rien sauf un traitement prescrit par son ophtalmo pour sa DMLA . Je regarde la composition de ce produit en vente libre et je comprends : il est bourré d’oméga !

Depuis 5 à 7 ans, je vois de plus en plus de patientes utilisant des omegas achetés par elles mêmes et franchement, les examens gynécologiques sont parfaits . Je me décide alors d’en prescrire pour mes patientes jeunes ou moins jeunes en sachant que l’on peut en donner aux nourrissons et aux femmes enceintes . Bien sûr , je ne choisis que des produits français, de très bons laboratoires qui ne produisent que des compléments alimentaires exempts de tout additif dangereux ! Ces produits sont en vente libre en pharmacie mais aussi sur Internet où ils sont moins chers et certifiés conformes car délivrés par des para pharmacies françaises sécurisées.

INDICATIONS

VAGIN : assurent la souplesse et l’hydratation vaginale mais aussi la défense immunitaire locale . Sous omégas , les vaginites sont rares, le vagin sait se défendre des agressions de tous les jours , les mauvaises odeurs s’atténuent, la vie sexuelle est meilleure .

VULVE : assurent sa souplesse et son épaisseur . Il n’y a plus de brûlures lors du port de pantalons trop serrés, ou de station assise prolongée. La peau est saine. C’est un très bon produit d’appoint pour soulager la névralgie pudendale.

VESSIE : assurent l’hydratation interne des parois vésicales et urétrales. Il n’y a plus de brûlures mictionnelles , beaucoup moins de fuites urinaires car les sphincters sont plus toniques . C’est un complément indispensable du cranberry pour les femmes sujettes aux cystites à répétition. Idem pour celles qui ont des cystalgies à urines claires qui sont en fait, une forme accessoire de la névralgie pudendale.

PEAU : incontestablement , la peau est moins sèche . Il faut compter un mois de traitement pour voir les premiers effets : finie la peau de serpent, finies les écailles sur les talons, finie la corvée de devoir se passer du lait corporel en quantité ! Désormais , juste une couche de lait corporel et on a une peau douce comme une peau de pêche.

ECZEMA : traitement efficace pour diminuer les poussées d’eczéma

PSORIASIS: très conseillé en traitement de fond du psoriasis, il limite les lésions voire les fait disparaître

YEUX : tous les ophtalmos conseillent les omegas dans les soins oculaires . Ils favorisent le sébum des glandes autour de l’œil, indispensable à la bonne santé de la cornée . Les yeux piquent moins .

BOUCHE : les omegas diminuent la sécheresse buccale

CHEVEUX : améliorent le cuir chevelu , les pellicules disparaissent . Le cheveu pousse mieux .

CONCLUSION

Vous ne risquez rien d’utiliser les omegas per os car, même en utilisant des omegas dans votre alimentation, cela ne suffit pas . Voici mes marques fétiches ….mais il y en a d’autres . Celles que je vous donne sont garanties extra purifiées. Il n’y a aucun effet désagréable pour l’estomac ou le colon.

Hydravea de chez Nutrixeal : deux à 3 par jour , à base d’extraits de pépins de cassis , que sur Internet

Hydromega de chez Carrare : deux à 3 par jour , à base d’huile d’argousier , 26 euros par mois en pharmacie ou sur le net

Elteans de chez Jaldess: deux à 3 par jour , à base d’huile de poissons des mers froides, 20 euros par mois en pharmacie ou sur le net

La névralgie : comment faire au quotidien pour la diminuer

Votre spécialiste a conclu que vous souffriez de névralgie pudendale et vous a préconisé des traitements.

Seulement voilà, les traitements médicaux ou chirurgicaux ne sont pas toujours 100% efficaces et il faut vivre avec cette pathologie bénigne mais fort invalidante.

Il existe des recettes appliquées par mes patientes qui réduisent fortement les douleurs ( ou les démangeaisons ).

UTILISER LE GEL DE XYLOCAINE très très souvent

C’est un gel anesthésique obtenu sur prescription médicale qui est remarquable dans la NP.

Il faut en mettre avant la miction, la défécation, bref, il faut avoir son tube dans son sac pour en mettre en préventif et en curatif.

NE PAS RESTER TROP LONGTEMPS ASSISE

Pas plus de dix minutes de station assise sur une chaise ; au bout de 10 minutes allez vous reposer sur le sofa . Le nerf pudendal est sollicité par une chaise dure .

Autre solution, s’asseoir sur un rond antihémorroïdaire : il ne faut pas que la vulve touche l’assise de la chaise ou du tabouret

NE PAS CROISER LES JAMBES EN POSITION ASSISE

NE PAS FAIRE DE VOITURE TROP LONGTEMPS

Les secousses de la voiture plus la position assise favorisent la névralgie qui se déclenchera le lendemain d’un long trajet …ou le jour même.

NE PAS FAIRE DE SPORT

Seule la nage sur le dos est favorable , tous les autres sports favorisent le déclenchement de la névralgie et vous aurez mal le lendemain de votre activité sportive.

Le vélo est strictement interdit .

LIMITER LES RAPPORTS SEXUELS VAGINAUX

Comme le sport, les rapports stimulent le nerf pudendal et peuvent déclencher une crise douloureuse.

Conclusion

On peut vivre avec une NP pas totalement améliorée par les soins prodigués par l’ostéopathe ou la chirurgie du nerf pudendal ou les infiltrations mais à condition de prendre des précautions . Pour celles qui sont soulagées par Laroxyl gouttes, elles doivent savoir qu’il faut augmenter les doses le jour d’un voyage en car ou en voiture. Pour toutes les autres , la xylocaîne gel buccal est un puissant remède qu’il faut ne pas hésiter à employer dans toute circonstance.

Un témoignage de réussite d’un soin de NP

Juste un témoignage concernant Secheresse vulve. JE souffre d’une pathologie pudendale, avec des épisodes Secheresse brulures douloureuses en plus des douleurs de fond.
J’ai découvert Jailys apaisant et hydratant que je commande sur le Net (moins cher)
Le top au niveau hydratation, et dieu sait si j’en ai testé. Jusqu’à présent, rien de mieux. J’applique apaisant après toilette vulve A L’EAU toujours, et dans la,journee j’utilise l’hydratant’ qui tient bien. En remettre si besoin.
Cordialement à toutes

La ménopause : sécheresse de la peau et des muqueuses

La sécheresse de la peau et des muqueuses est une conséquence quasi constante de la disparition des hormones féminines.

L’avantage de cet état de fait, c’est que l’acné tend à disparaître, les cheveux sont moins gras mais ce sont là les deux seuls avantages.

Les inconvénients de la carence en hormones féminines sont nombreux.

La peau tire, devient plus flasque, les yeux piquent, le vagin brûle mais pas seulement le vagin, la vulve aussi et surtout la muqueuse vésicale s’enflamment.

Parfois, des microbes s’accrochent aux parois et ce sont les cystites à répétition mais même s’il n’y a pas d’infection, la vessie brûle ce qui fait croire à tort à une cystite alors que l’ECBU revient stérile : c’est la fameuse cystalgie à urines claires des femmes ménopausées qui se traite fort bien par un traitement hormonal vaginal prolongé.

Les rides se voient plus et d’autant plus que la femme est fumeuse et/ ou a épuisé son capital solaire.

Peut -on remédier à tous ces désagréments ?

Oui, sans aucun problème

LA PHYTOTHERAPIE

Des capsules riches en omega 3 améliorent la tenue de la peau et sa souplesse.

Elteans 2 à 4 cp par jour ( 4 cp quand la peau est si sèche qu’elle démange) ou Preservision 3  2 cp par jour sont d’excellents produits chers et pas remboursés (hélas) qui contribuent à avoir une peau de pêche et pas une peau de serpent . En appliquant, en plus,  la crème Dexeryl tous les jours, les résultats sont spectaculaires : la peau est douce au toucher et toute lisse.

Deux gélules d’huile d’onagre et de bourrache donnent aussi de bons résultats mais pas aussi spectaculaires qu’avec le cocktail d’omega 3 que je vous ai suggéré.

Localement, on peut se servir d’huile de coco, achetée au magasin bio. En application quotidienne , elle est très performante et remplace avantageusement le gel lubrifiant pour le rapport sexuel.

LES HORMONES FEMININES

Bien sûr, elles améliorent la souplesse de la peau et arrêtent le desséchement des muqueuses.

Les hormones sont bien meilleures pour la peau quand elles sont délivrées par voie transdermique (gel ou timbre) que per os. La meilleure des progestérone est la naturelle.

Les hormones féminines locales (Trophigil, Colpotrophine, Gydrelle) améliorent considérablement le confort vaginal bien mieux que des produits vaginaux non hormonaux comme Replens ou Mucogyne ou Monasens. Je rappelle que les cancérologues autorisent l’utilisation de Colpotrophine et uniquement cette molécule pour traiter la sécheresse vaginale et vésicale des femmes ayant eu un cancer du sein.

Pour celles qui préfèrent les crèmes aux ovules, sachez que on peut couper le bout de l’ovule Colpotrophine pour en sortir la crème que l’on appliquera tous les jours sur la vulve….Voilà un bon moyen de retrouver la crème Colpotrophine, tant utile, qui a disparu des pharmacies.

LA DHEA

Ce produit a une belle action sur la peau, la rendant plus souple parce que plus grasse. Elle efface les tâches de vieillesse sur les mains. Elle donne, un peu, de lubrification vaginale.

LE LIVIAL

C’est une molécule qui a une action rapide sur la sécheresse vaginale et vulvaire. J’ai sauvé bien des femmes âgées du désespoir en leur préconisant 1 cp de Livial un mois en cas de brûlures rebelles vulvaires : les symptômes ont disparu en quinze jours. L’origine du mal était bien donc la sécheresse et pas une tumeur ou une infection. On peut alors prendre le relais de Livial par des ovules hormonaux et de la crème pour la vulve.

Conclusion

La sécheresse post ménopausique est plus ou moins marquée selon les femmes. Elle peut donner les troubles classiques (brûlures lors des rapports sexuels, peau qui tire, yeux qui piquent) mais aussi des symptômes qui orientent vers d’autres étiologies : brûlures vésicales faisant penser à tort à une cystite, brûlures vulvaires évoquant à tort une mycose. Ne jamais oublier qu’il existe aussi une sécheresse tissulaire profonde qui déclenche la fameuse névralgie pudendale de la femme âgée.

Il ne faut jamais négliger les premiers symptômes de sécheresse car, mal soignée, la sécheresse des tissus et des muqueuses peut aboutir à des effets alarmants comme des saignements vaginaux, ou des écoulements vaginaux importants ou des cystites à urines claires bien handicapantes.

Les traitements sont faciles à prescrire et il en existera toujours un qui vous conviendra.

Indispensable ostéopathie

L’ostéopathie est une pratique de soins qui m’est indispensable dans la résolution de certaines souffrances.

La pathologie principale pour laquelle l’ostéopathie est primordiale est la névralgie pudendale.

La névralgie pudendale de la femme âgée :

Il s’agit d’une affection handicapante et très douloureuse qui ne cède qu’à des anti épileptiques genre RIVOTRIL ou LYRICA. qui ont une action bienfaisante sur les neuropathies … mais aussi pas mal d’effets secondaires, notamment de la somnolence et des pertes de mémoire !

Pour faire simple, la névralgie pudendale est une douleur nerveuse liée à la compression du nerf pudendal dans le petit bassin, compression liée à de l’arthrose et aux gangues scléreuses qui se forment lors de la sécheresse tissulaire post ménopausique.

Beaucoup de patientes ne souffrent pas de leur ménopause et ne viennent pas consulter. Elles ne bénéficient pas d’un traitement local estrogénique car elles ne ressentent pas de gêne vaginale jusqu’au jour où la sécheresse se manifeste par d’intenses douleurs vulvaires, surtout en position assise, surtout en fin de journée, douleurs qui ne se calment qu’après quelques heures en position couchée.

Ces douleurs, sous forme de brûlures, quasi permanentes dès la fin d’après-midi jusqu’au coucher, peuvent entraîner une dépression qui accentue le phénomène douloureux et surtout, ces douleurs égarent le généraliste qui pense à infection mycosique et prescrit des pommades toutes aussi inefficaces les unes que les autres, ce qui accroît le désespoir de la malade.

Le traitement médical est une association de différentes médications : Rivotril 3 à 5 gouttes le soir ( à moduler en fonction des effets secondaires) Laroxyl   8 à 10 gouttes le matin pour atténuer la composante dépressive qui aggrave la douleur( là aussi à moduler selon la tolérance) et oestrogénothéraphie intensive : Livial lorsqu’il n’y a aucune contre-indication vasculaire pendant juste 1 mois puis on poursuit le traitement de la sécheresse tissulaire par des applications vaginales de crème aux estrogènes. Les soins de mésothérapie et/ ou d’ostéopathie sont interessants pour diminuer la névralgie et tenter de ne pas utiliser le Rivotril et le Largactil.

J’ai soigné et guéri plusieurs patientes de cette affection invalidante : ma patiente la plus âgée avait 96 ans !

Conclusion : Mesdames, ne cessez pas votre traitement hormonal qu’il soit général ou local avant au moins 80 ans car aucune de mes patientes sous traitement de la ménopause (que ce soit un traitement hormonal classique, la DHEA, le Livial, les ovules et crèmes oestrogéniques) ne s’est plainte de névralgie pudendale.

La névralgie pudendale de la personne jeune :

Il s’agit du même point de départ : la compression du nerf pudendal mais la cause de la compression n’est pas l’arthrose (quoique !) ni la sécheresse tissulaire mais un traumatisme physique du nerf lors d’une activité sportive intense (randonnée, vélo, jardinage) et la symptomatologie est un peu différente de la névralgie de la femme âgée car les douleurs ne sont pas constantes mais surviennent par crises de quelques heures à plusieurs jours d’affilé.

Il existe des périodes de répit qui n’existent pas chez la personne âgée.

Les périodes de rémission sont tellement longues que le diagnostic de névralgie pudendale se fait lorsque les périodes de silence algique sont de moins en moins espacées. En reprenant le dossier d’une patiente de 45 ans qui souffre de façon certaine de cette affection ( elle a subi une électromyographie dans un centre de référence ) , je me suis aperçu que je l’avais traitée épisodiquement des années auparavant, pour des algies pelviennes que j’avais diagnostiqué « cystite à urines claires « : il s’agissait, en fait,  de brûlures vésicales en relation avec sa pathologie névralgique.

C’est une pathologie déconcertante car elle se manifeste sous forme de brûlures (et parfois de démangeaisons) qui apparaissent brusquement au niveau de

la vulve et/ou du vagin et/ ou de la vessie

entrainant des erreurs de diagnostic avec vulvite, vaginite, cystite.

Les examens complémentaires sont négatifs y compris scanner, échographie et IRM.

Il faut y penser quand une patiente se plaint de brûlures

déclenchées à l’activité sportive (vélo++) ou aux rapports sexuels

qui diminuent en position allongée ou sur le siège des toilettes mais s’aggravent en position assise

On retrouve, au toucher vaginal, des points très douloureux à la pression du bassin alors qu’il n’y a aucune signe d’infection, ni aucune rougeur.

La durée des épisodes douloureux va de quelques heures à plusieurs jours de suite.

Le diagnostic de certitude peut être réalisé grace à un dépistage très douloureux qui se nomme électromyographie. J’ai réussi à trouver, dans ma région, un très bon chirurgien gynécologue qui sait diagnostiquer la névralgie pudendale sans utiliser cet examen barbare et c’est désormais vers lui que je dirige toutes mes patientes pour un diagnostic de certitude.

Les remèdes que tous les spécialistes proposent sont les fameux anti-épileptiques, des anti dépresseurs à dose filée mais surtout des soins ostéopathiques.

Il faut, bien sûr, connaitre un bon ostéopathe familiarisé avec cette affection

La mésothérapie a été très efficace chez une de mes patientes et l’a soulagée en deux jours. Quand elle est venue me consulter, après trois séances de mésothérapie, il n’y avait plus aucune douleur au toucher vaginal alors que les symptomes dont elle avait souffert évoquaient bien une névralgie pudendale. Ma patiente avait interrompu depuis deux ans son traitement oestrogénique vaginal.

Il existe quelques rares cas d’indication chirurgicale de décompression du nerf pudendal mais aucune de mes patientes n’a eu besoin de recourir à ce geste du dernier recours. Bien évidemment, l’ostéopathie soulage mais ne guérit pas définitivement. Cependant, lorsque vous avez établi le diagnostic de certitude , que vous avez donné toutes les explications nécessaires à votre patiente, que vous lui avez proposé des solutions thérapeutiques qui la soulagent, elle va beaucoup mieux et apprend à vivre avec son handicap: fini le sport intensif, utilisation d’un siège adapté, repos en position allongée dès que la douleur survient, consultations « à la demande » chez le mésothérapeute et l’ostéopathe…